6 juin 2017

Yaourt local ou Kossam

Lieu : Non défini                             Notation : Bientôt

Coucou. « Comment vous allez bien ? » 😆😆😆 Question camerounaise à laquelle on répond soit « oui », soit « non » 😀

Si vous n’avez pas encore lu mon dernier article, retrouvez-le ici.

Bon, aujourd’hui je vais vous parler d’un plat, ou plutôt d’une boisson particulière, sans arrêt sur le lieu de vente. Il s’agit du kossam (c’est le nom que je préfère), encore appelé yaourt ou lait caillé. Sûrement vous avez déjà entendu l’expression camerounaise « c’est le lait ? » ; sachez donc que l’on dit aussi « c’est le kossam ? » 😚. Pour les non-initiés à cette expression, veuillez poser vos préoccupations en commentaires 😉

En gros, vous choisissez le nom qui vous convient, suivant vos envies quoi. Venons-en au faits : comment décrire cette boisson ? C’est une boisson de couleur blanche qui, suivant les fabrications, est plus ou moins dense et sucrée, et un goût cousin du yaourt industriel 😄, avec une texture lisse (pas de grumeaux). Elle est faite dans la majorité des cas de façon artisanale (d’après mes expériences).

Une bouteille de Kossam / Crédit Photo : Votre espionne culinaire
Une bouteille de Kossam / Crédit Photo : Votre espionne culinaire

Les fabricants prennent d’anciennes bouteilles de jus et d’eau minérale, généralement de 0,33L (ou 0,35L j’hésite) et de 0,5L. Après avoir confectionné la boisson, ils les embouteillent dans ces bouteilles-là (désolé pour la totologie 😅), préalablement lavés, javelisés et tout ce qui va avec (on espère, en tout cas, je suis là pour ça 😉 ). Communément, le kossam dans des bouteilles de 0,33L coûte 250 Francs (comme celle de la photo), tandis que dans celles de 0,5L, il coûte 350 Francs CFA. Toutefois, les prix peuvent légèrement influer suivant que vous soyez dans une zone à tendance kossameuse (où il y a beaucoup de fabricants de kossam 😜) ou pas.

 

Mes critères d’évaluation pour cette boisson

Comment est-ce que je la noterais ? Perso, plusieurs points entrent en jeu :

  • Goût : Ici, le goût est différent du sucre hein. Il représente un autre critère. Déjà, j’aime les choses bien dosées, donc ce n’est pas une surprise 😄.  En fait, il y a des personnes qui ne réussissent vraiment pas le kossam (à moins que ce soit un autre type de boisson que j’ignore 😂). Vous voyez, c’est bien embouteillé, ça a l’air alléchant, c’est bien blanc, mais quand tu goûtes, c’est du npq (n’importe quoi). Ça a le goût de ton lait « de petit déjeuner », que le fabricant a pris, mis dans une bouteille, placé au frigo, puis vendu quoi. Bref, le kossam n’a pas ce goût, et si je goûte un truc, sa note est mal partie 😁
  • Texture : J’entends par là la légèreté ou lourdeur de la boisson, ou densité si vous préférez. Je pense qu’un kossam doit avoir un certain niveau de « peseur » lol. Du coup, un kossam plus lourd sera mieux noté sur ce critère qu’un qui est léger.

 

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  • Dosage : Il prend en compte le sucre, les arômes, et j’en passe. Que ces choses-là soient bien calibrées, au juste milieu ; je ne veux pas d’un truc peu sucré ou trop sucré par exemple.
  • Fraicheur : Oui, la fraicheur du kossam 😎. Il faut dire que c’est une boisson préparée à chaud, mais qui est consommée à froid. Du coup, si l’on m’en vend un qui n’est pas bien frais-là, ash ! ça ne va même pas un peu passer dans ma gorge. Surtout lorsqu’on sait que plus c’est frais, plus bon (miam 😆 😀 )
  • Présentation de la bouteille : Elle englobe la propreté de la bouteille, sa jeunesse 😆
  • Prix : Il est vrai que les prix sont plutôt standard, mais je mets ce critère pour encourager ceux et celles qui vendront un peu plus bas (en espérant que ce ne soit pas pour faire faillite après), ou alors pour faire un peu le bras de fer à ceux et celles qui vendront plus haut (une sorte de négociation quoi, surtout si c’est bon 😜 )
  • Accueil : Oui oui, n’oublions pas que ces produits sont vendus dans des commerces. Donc le beau sourire du commerçant (ou de la commerçante) peut me faire revenir acheter son produit 😉

Voilà tout en ce qui concerne mes critères pour cette boisson-ci. Si vous en avez d’autres à me proposer, n’hésitez pas à les mettre en commentaires 🙂

Yaourt / Crédit photo : Tookapic
Yaourt / Crédit photo : Tookapic

Mon accompagnement

Comme je l’ai dit au début, je ne vais pas vous présenter (pas encore) les lieux dans lesquels j’achète mon kossam. En fait, je le ferai dans d’autres articles. Dans cet article-ci, l’objectif est de vous faire découvrir la boisson, ses éléments d’évaluation, et aussi avec quoi vous pouvez l’accompagner.

J’accompagne généralement mon kossam de pain au chocolat (trop bon miam !). Ici au Cameroun, nous avons des boutiques « à chargement » (c’est mon appellation oh). Ce sont des boutiques où le commerçant a un seau de chocolat, de beurre, de mayonnaise (généralement dans les 5L), du pâté, de la sardine, du saucisson, … bref, un peu de tout. L’avantage de ces boutiques, c’est que vous pouvez satisfaire une envie de pain chocolat par exemple, sans avoir à acheter le seau (lol). Toutefois, leur inconvénient (d’après moi), c’est que le client est un peu à la merci du vendeur, ou plutôt à la merci de l’honnêteté du vendeur. Parce qu’il y a des vendeurs qui te vendent 3 cuillerées de chocolat à 50 Francs, et 4 à 100 Francs. Si ce n’est pas du vol, c’est quoi ? 😕 Et il y en a d’autres qui te vendent 4 cuillerées à 50 Francs, et 9 à 100 Francs, ceux-là, ce sont les bons 😍. Bref, si vous voulez en savoir plus ce type de boutiques ou boutiquiers/ières, faites le moi savoir en commentaires 😀

Pain chocolat / Crédit photo : Votre espionne culinaire
Pain chocolat / Crédit photo : Votre espionne culinaire

Pour en revenir à mon accompagnement de kossam, je prends généralement environ 100/125 francs, que je charge avec du chocolat de 50/100 francs, suivant mes envies 😆. A défaut de cela, je peux prendre mon kossam avec des beignets simples, fourrés au chocolat, à la crème (j’en présenterai dans de prochains articles 😉 )

 

A quel moment de la journée ?

Pain chocolat + Kossam / Crédit photo : Votre espionne culinaire
Pain chocolat + Kossam / Crédit photo : Votre espionne culinaire

Généralement, je prends cette boisson au petit-déjeuner, cela me convient mieux je trouve. Mais il m’est déjà arrivée d’en prendre à midi ou en soirée, tout ça parce que je voulais satisfaire une envie 😜. Bref, c’est comme voulez, suivant vos envies du moment. Il est vrai que je ne suis pas diététicienne pour vous conseiller une heure précise. S’il y en a qui s’y connaissent un peu, merci de partager avec nous 😚.

En attendant la devise est la suivante : « Si votre ventre ou votre palais en réclame, satisfaites-les 😉 »

Bye bye, et au prochain article !

PS : Prochainement, vous aimeriez que je vous parle de quoi ? (regardez parmi les sujets proposés dans l’article, ou alors parmi les suivants : Tapioca royal ou fournisseur de multi-fruits favori 😍😍)…

Tchopeusement vôtre ,Votre espionne culinaire  🙂

 

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Commentaires

Anonymous
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les ingrédients

Beraut
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Bonjour,

Je souhaiterai partager votre article sur notre propre blog: https://www.nomakit.com/leblog/ dédié à la diaspora camerounaise.
Est-ce que vous me donnez l'autorisation de le faire ? Nous avons une catégorie "gastronomie" .
Je ferai un lien en retour vers votre blog.

Cdt,

Julie

Votre espionne culinaire
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Euh... Avec plaisir Julie
Ravie que tu y es trouvé ton intérêt.
Pas besoin d'être aussi formelle, toi aussi
Reste quand même scotchée. Ton espionne culinaire :)

Julie
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Je l'ai publié ça y est ! Je te donne le lien https://www.nomakit.com/leblog/yaourt-local-kossam/

Merci aussi à toi !

Votre espionne culinaire
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Merci Julie pour le partage :-D

Julie
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Ok merci !