Sur la route de Yaoundé : Le Mitoumba

Article : Sur la route de Yaoundé : Le Mitoumba
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15 juin 2017

Sur la route de Yaoundé : Le Mitoumba

Dernière voyage : 09/06/2017   Lieu : Sur la route de Yaoundé quelque part      Notation :   

Après un surmenage dû au boulot, j’ai décidé qu’il me fallait quand même un petit repos, ou une petite détente (👏 👏 👏 merci, merci, je l’ai mérité 😊 😊). Direction Yaoundé 😎

Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus mis les pieds à la capitale politique (1, 2, 3 ans ? Je ne sais plus). Quoiqu’il en soit, il me fallait marquer le coup (au moins pour les 3 prochaines années qui sait ? 😅 😅 😂 😂 😂). Mais je ne voyage jamais sa passion (vous l’avez devinée, la bouffe), et ayant la grande responsabilité d’être votre espionne culinaire 😍 😍 😍, j’étais déjà en train de tester des trucs dans la voiture avant même d’arriver à destination 😋 😋 😝.

 

Comment c’est possible?

Eh bien, il faut déjà préciser que je voyageais en bus (ouep, j’ai laissé les motos à Doul 😂). Et au Cameroun, pendant les voyages routiers inter régionales, il existe ce qu’on appelle des péages (vous connaissez ? 😝). Et donc, à presque tous les péages, il y a des commerçants « alimentaires » (ils vendent majoritairement de la nourriture). Pourquoi ? Eh bien, ils se disent qu’après une ou deux heures de route, vous pouvez avoir envie de manger, grignoter, boire, et j’en passe, et se portent donc garants pour apaiser vos envies 😌 😌 en échange d’une certaine somme d’argent bien sûr 😂 😂 😂 😂. Souvent ce sont des mets locaux, des fruits sortants tout droit des champs, des jus de nos brasseries, et j’en passe.

Cependant, de mon expérience voyageuse (😌 😌 😌 😌), je sais que ces marchands sont plus nombreux sur la route menant à l’Ouest du pays que sur celle du Centre (Yaoundé) ; ou plutôt (je rectifie mes propos), les marchands faisant dans des mets locaux et produits de l’agriculture, sont plus nombreux… (Complétez la suite 😆 😆). Mais bon, quand je vais augmenter mon expérience (voyageuse), je vais (peut-être) revenir ces propos 😉.

Sur la route / Crédit Photo : Iwaria, Photo by gentlebeatz
Sur la route / Crédit Photo : Iwaria, Photo by gentlebeatz

Vu le manque de produits sur la route, je n’ai pas pu tester grand-chose, à part le Mitoumba. Ce sont des tubercules de manioc trempés mélangé à l’huile rouge que l’on faire cuire (dis comme ça, c’est un peu zarb, mais c’est super bon quand c’est bien fait). C’est aussi vendu à Douala, mais je ne sais pas exactement où, mais surtout où on fait le bon 😉. Mais comptez sur moi pour le découvrir (parole d’espionne 😉).

 

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Et si on se concentrait sur la tchop même 😒😑

😂 😂 😂 😂 😂 Oui oui, bien sûr. Cela va de soi 😂.

Déjà, le prix standard d’un mitoumba, c’est 100 Francs. Je ne crois pas avoir déjà vu plus bas que ça, mais plus haut, oui (c’était 150 Francs). Il est emballé dans une feuille (c’est ça qui donne « lo » bon goût), et le produit en lui-même se doit d’être tendre et dur (un peu comme une barre de chocolat). Lorsque tu veux croquer, tu dois rencontrer un peu de résistance, mais quand tu forces, tu dois tomber sur la douceur même. Pas facile de réussir cela, et pourtant c’est l’idéal pour ce met local.

 

Mitoumba acheté dans le bus / Crédit photo : Votre espionne culinaire
Mitoumba acheté dans le bus / Crédit photo : Votre espionne culinaire

Bien sûr, la texture peut être réussie, mais le goût ne suit pas. C’est pour cela qu’il faut être attentif à la présence de sable dans le met (malheureusement, tout le monde ne réussit pas à l’enlever complètement), le degré de sel (je ne pense pas qu’ils utilisent du cube), et aussi la touche personnelle du cuisinier (ça peut être du piment, une épice ou autre). J’avoue être ouverte 😋

 

Mon Mitoumba à moi

Le Mitoumba que j’ai dégusté ce jour-là était très loin de mes attentes. Déjà pour le détacher, c’était la bagarre. Les feuilles étaient quasiment collées au met lui-même (je crois qu’on l’a trop séché). Après, il y avait l’étape de la dégustation. Ce Mitoumba était trop dur ; je me suis crue tomber dans une arnaque à 100 francs 😓 😓. Et heureusement que je n’en avais pris qu’un seul, c’est que j’allais bien regretter (arnaque à 200 lol). Et enfin, c’était un peu acide. Bref, je l’aurais complètement mis à la poubelle si je n’avais pas autant faim (et si je voulais gaspiller mes 100 Francs). Mais j’ai quand même mis une bonne partie à la poubelle (près de la moitié).

Image blanche / Crédit Photo : Lorenzo Cafaro
Image blanche / Crédit Photo : Lorenzo Cafaro

Cette photo est censée représenter le Mitoumba en chair et en os (ou en manioc et en huile rouge 😆 😆). Mais vu que j’étais tellement dépassée par la qualité du met, je n’ai pas pris de photo (😅 sorry). Une prochaine fois, promis.

Bon après, nous n’allons pas mettre l’accent sur le cadre, l’accueil, et autre critère lié à l’espace de vente, vu que c’est sur la route… (vous comprenez nor ?). Et aussi, avant de passer à l’évaluation de ce met, je tiens à préciser que je ne vous décourage pas à ne pas acheter de Mitoumba sur la route de Yaoundé ; bien au contraire, je veux que vous en achetiez, et me démontriez même que c’est moi qui ai été malchanceuse ce jour-là, et chuis tombée sur le mauvais Mitoumba.

 

Evaluons (sans rancune aucune)

Etant un plat unique, ses critères seront aussi uniques 😉

Critères /5 Apparence Texture Goût Prix Note finale
Mitoumba sur la route de Yaoundé 3,5 2 2 4 2,88

Nombre d’étoiles :   

Tchopeusement vôtre ,Votre espionne culinaire  🙂

 

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