Dernière visite : 20/06/2017   Lieu : Entrée CAMRAIL / BP Cité / Douala    Notation :     

Il est 13h, et je suis encore assise au bureau… 😳😳😳 Vous vous demandez sûrement pourquoi ; eh bien, parce que j’ai décidé qu’il faut que je fasse un peu de taille aujourd’hui 😆😆😎 J’inspire, j’expire, et j’essaye de reprendre avec mon boulot, mais c’est sans compter sur mon ventre 😑, un traitre ce monsieur 😑 Vraiment, ma faim et moi hein ? Nous sommes des cas ! Des représentations vivantes de l’adage : « Ventre affamé n’a point d’oreille » 😝😝😝

La négociation

Je me lève moi cougna, cougna, pour me mettre à la recherche de quoi manger. Je ne maitrise pas la zone, mais hors de question de prendre du pain, ou de la sauce tomate aujourd’hui ; j’aurai le reste de la semaine pour me consoler avec ces plats 😕😕 (en fait, j’étais en pleine négociation avec mon ventre : il veut être rempli, mais moi je ne veux pas manger les premiers venus 😒😒 Je suis sélective 👌😌😌).

Bof, j’entreprends mon espionnage. Je guette à gauche, boutique (pain), je guette à droite, comptoirs de table (grignotage), je regarde devant, mini restaurant, mais il n’y que la sauce tomate et le ndolè (ah oui, j’aime trop ce plat, mais il faut aussi varier hein ! Sachez qu’il y a tellement d’autres types de légumes au Cameroun 😋😋😋). Au fait, qui connait le kodibong ? Et surtout un restaurant qui en fait… (C’est un légume). Quand ce monsieur est bien fait, et qu’il passe dans ta bouche, ah maf midé ! C’est le goût que tu recherches ?! (Je me suis égarée 😓). Je disais donc que mes yeux ne voyaient que sauce tomate et ndolè sur les menus des restaurants 😖😖 J’étais déjà prête à abandonner (et à remporter la victoire sur mon ventre 😂😜), lorsque mes yeux tombent sur « Njapche » (bien sûr, il y avait plus bas sauce tomate, et ndolè, mais ce n’était plus mon problème là-bas ; j’avais déjà rencontré mon âme sœur de midi 😍😍😍😂😂). Et en plus, il est mystérieux 😍 Ce nom-là, je ne l’avais pas encore entendu 😍 Je porte mes pieds, et nous allons faire sa connaissance 😋

Le rencard

Je vous assure que mon coup de cœur de ce midi (le njapche 😍), connaissait mon goût plus plus plus pour la culture. Le restau a des tables disposées à l’extérieur comme à l’intérieur. Mais leur particularité, c’est qu’elles sont en rotin, et décorés à l’africaine. Si je n’avais pas déjà une famille à Douala, je passerai volontiers les fêtes dans ce restau s’il est ouvert ; bref, le cadre est appréciable et convivial à mon goût.

Quand je suis entrée, j’ai demandé à notre entremetteuse (avec mon njapche 😂😂 En fait, il s’agit de la responsable du restaurant 😂😂), « C’est quoi le njapche ? » Quand elle me répondit, ce sont des légumes, mon amour pour le njapche augmenta de façon exponentielle 😍😍😍 (oui, j’aime trop les légumes, et je l’assume 😒😝😝). La dame même en question est très accueillante, chaleureuse et sourie à chacune de tes requêtes 😆 Imaginez alors un autre délire, le plat coûte 700 Francs. Et je vous rappelle que jusqu’à présent (dans le fil temporel de mon histoire), je n’ai même pas encore rencontré mon njapche hein ! Hum, je dis seulement dans mon cœur, que s’il me propose le mariage, j‘accepte direct sans réfléchir… 😱😱 Mais bon, après, je me suis ravisée. Il faut qu’il soit quand même bon (et ensuite on pensera mariage 😋😂😂)

Le face à face

Le voilà donc mon plat en question. Après avoir béni le repas, on met une première bouchée dans la bouche…Hum, pas mal. Je sens un goût de pistache derrière ; qu’est-ce que ça donne avec le piment ? Je verse le piment dans mon plat comme si c’était la sauce (krkrkrkr je suis sûre que mon voisin de devant se demandait de quelle planète je viens 😅😅😂😂). Esseuh moi je le gérais alors ? Mais, il faut avouer que son piment est passablement bien fait, et n’est pas assez fort (pour moi 😝). Donc il me fallait mettre une grande quantité pour atteindre mon niveau habituel de piquant 😉😊

Ah oui. Il y a la possibilité d’accompagner votre njapche de poisson ou alors de viande (et le prix ne varie pas, peu importe votre choix). Bon, apprécions donc ce plat 😃😃

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Déjà en terme de légumes, légumes sautés surtout (ou rôtis pour d’autres. Ils sont frits avec la tomate en fait), mes papilles ont certaines exigences. Et j’avoue ne pas avoir été satisfaite de ce côté-là. Il n’y avait pas assez de tomate et de pistache à mon goût. De plus, il y avait encore un peu d’eau dans les légumes. D’aucuns les préfèrent comme ça (mais je ne fais pas partie de ces d’aucuns là 😆😆). Après aussi, j’ai noté une absence d’épices (et vous savez comment j’aime épices). Sinon, le poisson était très bien fait. Je suis rarement tombée sur des restaurants qui font bien leur poisson frit, surtout le maquereau. De même, les plantains étaient bien choisis, et bien faits. Mi mûrs, mi non mûrs… Le juste milieu, mon goût vrai vrai 😍😄

En gros, ce plat est passable, et très rassasiant. Et ce à 700 Francs. Vous avez la possibilité de prendre une bière ou un jus, si c’est comme ça que vous accompagnez vos repas (mais c’est à vos frais hein 😂😂)

L’échange de contacts

Le restaurant de Raïma (c’est le nom de l’entremetteuse) est ouvert de 11h à 22h 😳😳😳 Ça c’est une dame déterminée à chercher son argent d’après moi. Plus de 8h de travail, sans compter qu’elle doit faire le marché et la cuisine avant. Respect 🙇🙇🙇 J’apprécie vraiment cette dame.

En tout cas, Le bon côté des choses, c’est que si je passe dans le coin vers 21h avec le ventre vide, je saurai me satisfaire 😉😊😊😊😊

L’évaluation

Je mets ce plat dans la catégorie « plats de résistance ».

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Tchopeusement vôtre ,Votre espionne culinaire  🙂

Dernière visite : 13/06/2017   Lieu : Entrée de la gare/ Bessenguè/ Douala  Notation :     

Qui connait ce met ? 😋 😋 😋 Un des préférés de mon enfance… Et malheureusement aussi, un de ceux qui ont tendances à disparaitre de nos restaurants 😭 😭 😭 (c’est malheureux 😪). Et pourtant, c’est aisé à réaliser, seule la partie pilage nécessite la vigueur d’un(e) jeune. C’est l’une des raisons pour lesquelles je réalise ce clog. Pour en savoir plus, c’est ici.

Présentation

Il s’agit d’un mini restaurant avec menu très variable (et j’entends par « très variable » le fait qu’il est difficile de voir un même repas dans la même semaine, et même si ça arrive, ce n’est jamais 2 jours de suite). La dame qui tient cet espace est toutes catégories : Koki oh, elle est là, couscous oh, elle est là, banane malaxée oh, elle est là, c’est le ndolè que tu cherches, tu vas trouver chez elle, c’est pommes pilées ? Tu auras seulement. Le seul conseil que je puisse vous donner par rapport à elle, c’est de prendre son menu de chaque jour. Je ne peux (encore) vous le donner, puisque moi-même je découvre encore l’ensemble de ces plats. Mais de ce que j’ai pu comprendre, les menus sont fixés aux jours, en d’autres termes, tous les lundis, il y a un même menu, tous les mardis, un même menu, et ainsi de suite.

Tous ses plats sont à 700 Francs, et je m’en vais vous parler de ses pommes pilées.

Les pommes pilées

Seule précision, ses plats sont de nature pimentés, pas trop aussi hein lol 😂 😂 😂

Par rapport aux pommes pilées, ce sont les meilleures que j’ai mangé depuis fort longtemps. J’ignore même à quand remonte la dernière fois que j’en ai tout simplement mangé. Les pommes pilées ne demandent pas grand-chose. L’assaisonnement est là, ça ne colle pas au palais (ce qui arrive lorsqu’on met trop d’huile), on ne sent pas des morceaux de pommes dans le pilé (ce qui arrive bien sûr lorsque ce n’est pas bien pilé).

Sa quantité de nourriture est vraiment satisfaisante, mais elle déteste le gaspillage… Donc si vous savez que vous ne pouvez pas finir la quantité standard, pardon, veuillez l’aviser à l’avance… Sinon, elle va fâcher sur vous 😠😠😒😒😂😂. Et je suis très sérieuse hein… Et de la même manière qu’elle peut diminuer les repas, elle peut aussi les augmenter 😉. Bien sûr, le prix, lui,  ne varie pas, 700 Francs 😏

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Je trouve que ce mini restaurant est merveilleux en tout point (et tout critère, mis à part peut-être le local qui n’est pas climatisé. Mais nous autres, nous nous en contentons de ce local, avec son petit ventilateur 😍😜).

C’est l’un des rares restaurants pour moi (de mon aventure clogueuse) qui répondent à l’expression « Restaurant Camerounais ». Elle varie son menu chaque jour, et ce ne sont que des plats de chez nous… Du couscous sauce gombo aux pommes pilées, en passant par la banane malaxée, les choux aux arachides, et bien sûr, Le fameux Ndole, pour ne citer que ces plats là… Il y en a tellement que je n’ai pas encore réussi à faire le tour 😂😂😂😂

Mbindi atalacour

Parlant de sa réputation, la dernière fois que j’y ai mangé, il y a un de ses clients qui venait loin de Bonapriso, pour venir manger chez elle. Comme pour dire que… 😳 cette dame est tout simplement trop high, maman Jenisse (je ne suis pas trop sûre de l’orthographe 😅)

Pour finir mon atalacour, comparé aux mini restaurants à 600 Francs que j’ai connus jusqu’à présent, Si c’est cela 100 Francs, je les sors volontiers de ma poche 😠😎

Elle ouvre à partir de 13h, 14h (cela varie suivant ses difficultés à la cuisine), jusqu’à 16h, 17h. Je suis certaine qu’elle ouvre tous les jours ouvrables, mais j’ignore ce qu’il en est le week-end (une idée ? Veuillez m’en faire part s’il vous plait).

NB : Elle est parfois seule, donc le service peut être lent. Donc souffrez de cela, si vous voulez déguster chez elle

Evaluation

Je mets ce plat dans la catégorie « plats de résistance ». Retrouvez les descriptions de chaque critère ici.

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Tchopeusement vôtre ,Votre espionne culinaire  🙂

Dernière visite : 10/06/2017       Lieu : Nouvelle route Tam-tam / Yaoundé      Notation :    

Je m’étais dit que j’allais profiter des plaisirs culinaires de Yaoundé en solo, et puis vous faire un recap, à un second passage (vu que je ne maitrise pas la ville)… Mais c’était sans compter sur ce monsieur qui m’a forcée à plier l’échine…

Mon freuh ! Juste l’odeur vous remplir le ventre à moitié ! Sa sauce est un véritable délice ! Et comment  vouliez-vous que je ne cède pas à la tentation de vous en parler ? Je vais seulement céder !

Le coup de foudre

Après une visite de la zone, j’étais moi en train de rentrer nayor nayor (doucement, doucement) chez moi. Je ne savais même pas de quel côté prendre le taxi (à Yaoundé, nous sommes plus taxi que moto lol). Avant d’arriver au niveau du comptoir, mon ventre ne gargouillait pas hein. Me voilà, j’avance, me disant que ce comptoir ne va même pas un peu me surprendre, donc mieux je ne m’arrête pas moi (comme quoi les apparences sont trompeuses, mais les odeurs, elles, non 😂 😂 😂). Je passe moi devant le comptoir, monsieur mon ventre se met à gargouiller (wandafoot ! Pourtant ça ne faisait même pas encore 2H que j’avais pris un repas hein). Nessah (diminutif de « n’est-ce pas ») je lui (mon ventre) demande ce qui ne va pas ? C’est là que mes narines interviennent pour donner la justification.

Je rebrousse rapidement chemin pour me placer devant le comptoir. C’est là que la sauce qui mijotait au feu a fini direct avec moi (sentait trop bon). Coup de foudre 😍 😍 😍 😍 😍 😍 😍 😍 😍

Les tarifs

Non, mais mine de rien, il faut avouer que le poulet est devenu trop cher au Cameroun hein, tchaï ! Tu vois petit poulet comme ça, on te sort 300 😳 😳 😳 (3 quoi ?!). Les cuisses de poulet que vous voyez là, c’est 500 Francs hein, petit comme ça, et ça ne blague pas. Vivement que la saison des poulets arrive (je sais que ça ne se dit pas, mais je suis désespérée 😅 😅).

Hum, à l’heure-là, voulant à tout prix goûter ce poulet qui m’a captivée (oui oui), et n’ayant pas assez d’argent sur moi (je n’allais quand même pas frapper à pied jusqu’à chez moi aussi hein 😒 😒 😒), j’ai opté pour un morceau de 300 ; sinon j’aurai pris direct le plafond sans hésiter, à savoir un morceau de 1000 Francs. J’ai accompagné d’un plantain (c’est 100 francs le doigt). L’on m’a bien aromatisé ça, en mettant piang la sauce de mon coup de foudre. J’étais même déjà aux anges avant d’arriver à la maison (c’est chez moi que j’ai dégusté mon paquet).

Toutefois, si je pouvais estimer, je dirais qu’un morceau de poulet de 1000 Francs et 3 à 4 doigts de plantains seraient suffisants pour satisfaire en même temps votre faim et votre envie. Maintenant, tout dépend de votre amour du poulet…

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Le comptoir

Il s’agit d’une simple table, avec à son bord une plaque à gaz où sont faits les fritures. Devant, le monsieur a exposé les différents calibres de poulet, et derrière eux, les plantains. Tout simplement. Je n’ai noté aucun espace à côté pour poser son derrière et déguster chez lui, donc je suppose qu’il fait principalement dans l’emporté. Je sens que ce monsieur sera au prochain évènement que je vais organiser… Quand on dit « satisfaite ou remboursée » là, je suis tellement satisfaite que j’avais même plutôt envie de le payer pour la satisfaction reçue (mdr)

Par ailleurs, le monsieur a été gentil et souriant avec moi, et serviable aussi. Toutefois, je ne garantis pas que cette réaction soit constante face à ces clients, vu que je n’y suis allée qu’une seule fois. Si Quand je repasse chez lui, je vais vous confirmer l’accueil.

Trêve de bavardage, évaluons !

Il est vrai que nous aurions une difficulté avec l’évaluation du rendu, mais je prends le risque de mettre ce plat dans la catégorie plat de résistance 😃. Disons que l’on va associer le rendu à la façon dont sera emballé le plat.

Nombre d’étoiles :    

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Tchopeusement vôtre ,Votre espionne culinaire  🙂

Dernière voyage : 09/06/2017   Lieu : Sur la route de Yaoundé quelque part      Notation :   

Après un surmenage dû au boulot, j’ai décidé qu’il me fallait quand même un petit repos, ou une petite détente (👏 👏 👏 merci, merci, je l’ai mérité 😊 😊). Direction Yaoundé 😎

Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus mis les pieds à la capitale politique (1, 2, 3 ans ? Je ne sais plus). Quoiqu’il en soit, il me fallait marquer le coup (au moins pour les 3 prochaines années qui sait ? 😅 😅 😂 😂 😂). Mais je ne voyage jamais sa passion (vous l’avez devinée, la bouffe), et ayant la grande responsabilité d’être votre espionne culinaire 😍 😍 😍, j’étais déjà en train de tester des trucs dans la voiture avant même d’arriver à destination 😋 😋 😝.

Comment c’est possible?

Eh bien, il faut déjà préciser que je voyageais en bus (ouep, j’ai laissé les motos à Doul 😂). Et au Cameroun, pendant les voyages routiers inter régionales, il existe ce qu’on appelle des péages (vous connaissez ? 😝). Et donc, à presque tous les péages, il y a des commerçants « alimentaires » (ils vendent majoritairement de la nourriture). Pourquoi ? Eh bien, ils se disent qu’après une ou deux heures de route, vous pouvez avoir envie de manger, grignoter, boire, et j’en passe, et se portent donc garants pour apaiser vos envies 😌 😌 en échange d’une certaine somme d’argent bien sûr 😂 😂 😂 😂. Souvent ce sont des mets locaux, des fruits sortants tout droit des champs, des jus de nos brasseries, et j’en passe.

Cependant, de mon expérience voyageuse (😌 😌 😌 😌), je sais que ces marchands sont plus nombreux sur la route menant à l’Ouest du pays que sur celle du Centre (Yaoundé) ; ou plutôt (je rectifie mes propos), les marchands faisant dans des mets locaux et produits de l’agriculture, sont plus nombreux… (Complétez la suite 😆 😆). Mais bon, quand je vais augmenter mon expérience (voyageuse), je vais (peut-être) revenir ces propos 😉.

Vu le manque de produits sur la route, je n’ai pas pu tester grand-chose, à part le Mitoumba. Ce sont des tubercules de manioc trempés mélangé à l’huile rouge que l’on faire cuire (dis comme ça, c’est un peu zarb, mais c’est super bon quand c’est bien fait). C’est aussi vendu à Douala, mais je ne sais pas exactement où, mais surtout où on fait le bon 😉. Mais comptez sur moi pour le découvrir (parole d’espionne 😉).

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Et si on se concentrait sur la tchop même 😒😑

😂 😂 😂 😂 😂 Oui oui, bien sûr. Cela va de soi 😂.

Déjà, le prix standard d’un mitoumba, c’est 100 Francs. Je ne crois pas avoir déjà vu plus bas que ça, mais plus haut, oui (c’était 150 Francs). Il est emballé dans une feuille (c’est ça qui donne « lo » bon goût), et le produit en lui-même se doit d’être tendre et dur (un peu comme une barre de chocolat). Lorsque tu veux croquer, tu dois rencontrer un peu de résistance, mais quand tu forces, tu dois tomber sur la douceur même. Pas facile de réussir cela, et pourtant c’est l’idéal pour ce met local.

Bien sûr, la texture peut être réussie, mais le goût ne suit pas. C’est pour cela qu’il faut être attentif à la présence de sable dans le met (malheureusement, tout le monde ne réussit pas à l’enlever complètement), le degré de sel (je ne pense pas qu’ils utilisent du cube), et aussi la touche personnelle du cuisinier (ça peut être du piment, une épice ou autre). J’avoue être ouverte 😋

Mon Mitoumba à moi

Le Mitoumba que j’ai dégusté ce jour-là était très loin de mes attentes. Déjà pour le détacher, c’était la bagarre. Les feuilles étaient quasiment collées au met lui-même (je crois qu’on l’a trop séché). Après, il y avait l’étape de la dégustation. Ce Mitoumba était trop dur ; je me suis crue tomber dans une arnaque à 100 francs 😓 😓. Et heureusement que je n’en avais pris qu’un seul, c’est que j’allais bien regretter (arnaque à 200 lol). Et enfin, c’était un peu acide. Bref, je l’aurais complètement mis à la poubelle si je n’avais pas autant faim (et si je voulais gaspiller mes 100 Francs). Mais j’ai quand même mis une bonne partie à la poubelle (près de la moitié).

Cette photo est censée représenter le Mitoumba en chair et en os (ou en manioc et en huile rouge 😆 😆). Mais vu que j’étais tellement dépassée par la qualité du met, je n’ai pas pris de photo (😅 sorry). Une prochaine fois, promis.

Bon après, nous n’allons pas mettre l’accent sur le cadre, l’accueil, et autre critère lié à l’espace de vente, vu que c’est sur la route… (vous comprenez nor ?). Et aussi, avant de passer à l’évaluation de ce met, je tiens à préciser que je ne vous décourage pas à ne pas acheter de Mitoumba sur la route de Yaoundé ; bien au contraire, je veux que vous en achetiez, et me démontriez même que c’est moi qui ai été malchanceuse ce jour-là, et chuis tombée sur le mauvais Mitoumba.

Evaluons (sans rancune aucune)

Etant un plat unique, ses critères seront aussi uniques 😉

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Dernière visite : 07/06/2017   Lieu : Entrée de la gare / Bessenguè / Douala    Notation :    

Hum… La personne qui est proche de Bessenguè et qui ne passe pas chez Madame Elombo, va rater quelque chose pour égayer le reste de sa journée. Cette femme est une Cuisinière (avec grand C). Mais ce qui la distingue des autres, c’est son porc fumé ! Trop bon, perfecto. Il est vrai que l’assaisonnement varie souvent d’un jour à un autre (peut-être dû à son humeur du jour), mais son porc fumé n’en reste pas moins bon. Et le plus beau dans tout cela, c’est que le morceau de viande est consistant. A lui, seul, il vous remplit déjà la moitié, voire même les 3 quarts du ventre.

Quel menu exactement?

Mme Elombo est spécialisée dans le ndolè, sauce d’arachide avec gombo (ou kenlenkenle ? je ne sais plus), sauce tomate, avec comme accompagnement du riz, miondo, couscous de manioc, et à côté de tout cela, nous avons le porc fumé (spécialité de la maison), et le bar frit.

Ce serait vous mentir que de dire que j’y vais pour autre chose que son porc fumé… Lorsque j’arrive, et qu’il n’y en a plus, je porte mes pieds, et nous changeons d’endroit. Juste pour vous montrer à quel point ce porc est spectaculaire. D’ailleurs, un client de Mme Elombo qui vous dit qu’il n’y va pas avec l’espoir de prendre son porc fumé, soit n’est pas normal, soit est un menteur né, soit n’est pas un client de Mme Elombo ! (et je ne reviens pas là-dessus 😤😤😤)

Et comme son porc là est bon, c’est comme ça aussi que c’est prisé, surtout qu’elle en fait en quantité limitée, très limitée. Elle ouvre aux environs de midi, midi 30. Et là, la course est ouverte. Tu tentes d’arriver une heure après, il y a 90% de chances que le porc soit bolè ! Maintenant, tu peux miser sur les 10% restants hein 😆.

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Mis à part son porc, son ndolè et sa sauce tomate sont délicieux. Je n’ai pas encore eu l’occasion de goûter sa sauce d’arachides, mais à en croire par les dires des autres clients, elle est tout aussi délicieuse. Son ndolè est fait à la manière des Duala, et sans vouloir vexer les autres tribus, c’est eux qui ont la meilleure version du ndolè (ne vous inquiétez pas, je ne suis pas Duala… enfin, je crois 😄).

Le piment alors ! (oui, j’aime M. Le piment, et je l’assume. D’ailleurs, on passe à la mairie bientôt. Vous y êtes tous conviés 😌😌😌) Son piment est trop bon. Quand j’arrive là-bas, je tartine seulement mon plat avec ça. Et lorsque tu mélanges alors son porc fumé et son piment, tu fais un tour direct au paradis de la bouffe (il n’y a que les pimentiers comme moi qui peuvent comprendre 😍😍😍)

Alors, combien prévoir?

1000 Francs cash. C’est tout ce qu’il faut prévoir. Pour la qualité du plat, je trouve que ça a le mérite. Et vous êtes satisfaits à fond. Il y en a même qui n’arrivent pas à finir leurs plats. Mais ne vous inquiétez surtout pas, je n’en fait certainement pas partie. Quoi ? Avec mon porc fumé, ma calcul, ma plan. Même si je suis pleine comment, tout ça doit finir. Je fais de la place dans mon ventre (je pousse à gauche, je pousse à droite 😜), et voilà, on continue le boulot 😋😋.

Parlons peu, parlons du cadre aussi

Je ne vais pas vous mentir (vous-mêmes vous savez que je suis là pour vous dire la vérité). Le restau de Ma’a Elombo est en plein air. Confirmez vous-même.

Bon, disons que c’est à sa véranda, et que sa véranda est entourée de verdures. C’est un beau cadre je trouve. Sauf que les moisissures vertes sur le chemin gâchent un peu le décor d’après moi (bof, mais cela reste mon avis).

J’oubliais, elle ne fait pas de ndolè le vendredi (je le sais parce que j’ai subi 😭). Mais bon, cela s’est avéré être une bonne chose, puisque c’est ce jour-là que j’ai découvert sa sauce tomate 😍 😍 😍 Ne paniquez pas, il y a le porc fumé vendredi 😌 😌

L’évaluation

Bien que je mette ce plat dans la catégorie « plats de résistance », j’avoue que je me base essentiellement sur le porc fumé pour l’évaluation. Bref, c’est l’élément que je voulais mettre en valeur ici. Passez chez Ma’a Elombo, et vous ne serez pas déçus 😉.

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Dernière visite : 05/06/2017       Lieu : Feu rouge Bessenguè / Douala     Notation : 

Ce plat camerounais est tout aussi populaire que Charlotte Dipanda ou Kareyce Fotso 😌 😌 😌. Oui, ce sont des chanteuses camerounaises. Et leurs musiques égalent un bon plat de ndolè 😋 😋 😋 (avec l’igname blanc ou le plantain ? 😑 J’essaye de me décider 😅). N’importe quel passant au Cameroun ne peut manquer de goûter ce plat local, devenu international 😎 😎 😎 (ici , « passant » renvoie à « personne de passage » 😆 😆 😆)

Bof. Malheureusement, malgré sa popularité, ce plat n’est pas toujours réussi par ses cuisiniers. Il y en a qui le réussissent tellement bien 😍 😍 😍 que l’on aimerait les inscrire au concours MasterChef 😌 😌, et il y en a qui ne le réussissent tout simplement pas 😭 😭 😭, et bien sûr, les intermédiaires, ceux qui se battent, se défendent… J’aimerais en profiter pour rappeler à ces 2 dernières catégories qu’il y a une différence entre « savoir préparer », et donc pouvoir commercialiser cet art 😌 😏 et « aimer préparer », et donc se contenter de faire ce plat chez soi 😪 😒 😔 (non non, vous ne connaitrez pas ma catégorie 😂 😂 😂 😎)

Pourquoi Ndolè mixte ?

La structure dans laquelle j’ai goûté le ndolè que je vais évaluer dans la suite est un mini restaurant, avec un menu varié, et ondoyant à la vague des jours (bref, ça change chaque jour 😓, mais il y a souvent des plats qui reviennent 😅). Au menu, plusieurs plats locaux comme le okok (à l’arachide grillé 😉), les choux sautés (ou rôties, suivant les habitudes culinaires de chacun), le ndolè (que nous allons évaluer par la suite), et bien d’autres. Ce dernier (le ndolè) fait partie des plats récurrents (quotidiens) du restaurant.

Comme vous pouvez le voir à la photo, je l’ai consommé ce jour-là avec du plantain mûr et de l’igname blanc (oui, je ne me suis toujours pas décidé entre les deux 😂 😂 😂). En effet, la diversité du menu permet à ce qu’on puisse varier les accompagnements. Parmi ces derniers, nous pouvons citer plantains mûrs, igname, pommes, riz, manioc, … C’est qui me fait chaud au cœur dans ce type de restaurants… Esseuh (diminutif de « est-ce que ») vous saviez que vous pouvez aussi varier les sauces (oui oui, dans un même plat), et tout ça à 600 Francs (excusez-moi, j’ai viré en commerciale 😅 😅 😅). C’est tout la beauté de la diversité culturelle, culinaire, « restaurantielle » (vive le Cameroun !).

Ah oui, je n’ai toujours pas répondu à la question « Pourquoi Ndolè mixte ». Et ben, parce que tu peux le manger avec tout ce que tu veux, que ce soit accompagnement ou sauce 👌 ; par exemple, il y en a qui l’accompagne souvent de sauce tomate 😆.

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Revenons à nos moutons 😃

Le cadre du restaurant rappelle un peu nos cantines ou salles de classe au primaire : 2 longs bancs de part et d’autre d’une table. Il est fait de planches, et aéré avec 02 ventilateurs aux 02 entrées. Les marmites sont dehors (mais pas à l’air libre, rassurez-vous). Pourquoi ça devrait même vous dérangez ? Tsuips 😂 😂 😂. Voilà, le décor est posé. On y trouve 02 serveuses. Une principale (principale parce que c’est la seule qui entre dans les marmites), et une secondaire qui apporte les plats à table.

Revenant au plat que j’ai consommé ce jour-là (ndolè plantains ignames), je ne l’ai pas vraiment apprécié. Le ndolè n’était pas tendre, et il n’y avait pas assez d’arachides. Je crois que de toutes les fois où j’ai mangé le ndolè dans ce restau, c’est la première fois qu’elle le fait aussi mal. Les autres fois, ce n’était pas super, mais c’était quand même bien. Heureusement pour moi qu’elle fait du bon piment 😝 😋 😋. Toutefois, ne vous basez pas sur ce seul plat pour juger le restaurant en entier, parce qu’elle réussit d’autres plats haut la main 👏 👏 👏. A l’instar de son okok, c’est la patate, que dis-je, la chimpatte 👌😍😋. J’en parlerai dans un autre article peut-être (si vous me le demandez gentiment, en me flattant 😎 😎)

Parlant de la dame elle-même, elle est très accueillante, souriante, bonne gestionnaire de clients. Et si vous-même vous êtes un client cool (comme moi 😎), vous pourrez lui demander de rajouter un peu de bouffe si vous n’êtes pas complètement full. En effet, ses plats sont énormes. N’importe qui serait satisfait, sauf qu’il y a ces moments, tu ne sais même pas pourquoi, tu as tellement faim 😅 😅 😅 😅

Les plats sont à 600 francs, donc prière de vous déplacer avec au moins une pièce de 100 Francs en poche, sinon, vous allez dormir là-bas pour le reliquat.

Evaluons ce plat de ndolè alors 😓

Je mets ce plat dans la catégorie « plats de résistance ». Retrouvez les descriptions de chaque critère ici.

Nombre d’étoiles : 

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Tchopeusement vôtre ,Votre espionne culinaire  🙂

Dernière visite : 05/06/2017       Lieu : Rond-point Tradex / Ndokoti / Douala    Notation : 

Les samoussas… Hum. Avant, je ne les aimais vraiment pas (à cette époque-là, je n’aimais pas aussi la viande, mais ça a changé 😆😂), et ça aussi, ça a changé 😇😌. Je les ai toujours connus faits avec de la viande (plein de viande 😋😋😋), sauf qu’avec le temps, la vie devient chère, et la viande aussi 😅. Du coup, bah, les vendeurs de samoussas en mettent de moins en moins dans leurs produits, et quelquefois, carrément pas 😓. Bof.

Comme vous l’avez constaté dans le titre de ce billet, aujourd’hui nous ne parlerons pas des samoussas à la viande, mais bien de ceux au poisson 😍😋😋😏. En effet, ces histoires-là sont trop bons. Je ne sais pas comment ce monsieur a eu la brillante (que dis-je, la brillantissime) idée de remplacer la viande des samoussas par du poisson (entre temps aussi, il se peut que ce soit moi qui soit trop villageoise, et que ce type de samoussas soit bien répandu, et donc bien connu 😅😅). Quoiqu’il en soit, le résultat, ces samoussas sont appétissants 👌👌

Ma première fois…

La première fois que je suis allée chez monsieur, je n’avais qu’une seule pensée en tête : « Je vais sûrement encore être déçue, mais bon, tentons quand même le coup ». Je tentais le coup en fait parce que c’était le matin (j’allais au boulot, et il n’y a beaucoup de commerces ouverts à cette heure-là), j’avais faim (du genre, comme si je n’avais pas mangé depuis belles lurettes), et surtout, je ne voulais pas prendre de pain, ou un de mes petits déjeuners de coutume (et non, même les fruits ne me tentaient pas ce matin). Et son comptoir était le dernier commerce intéressant que j’allais croiser sur mon chemin, donc pas trop le choix de tenter le coup 😆😆.

Lorsque je me suis approchée, il était en train de faire frire ses produits. J’ai dit : « Bonjour, 2 samoussas s’il vous plait », en tendant mes 2 pièces de 100 Francs (et oui, un samoussa coûte 100 Francs 😊). Lorsqu’il m’a servie, j’ai dit en souriant : « Merci. J’espère que c’est bon 😃» ; et lui m’a répondu « oui oui ». J’ai hoché ma tête en réponse positive, et j’ai seulement dit dans mon cœur « Ouais c’est ça, même si c’est mauvais, est-ce que tu vas alors me dire ? ». J’ai porté mes pieds, et je suis allée prendre ma moto (pas que j’aie une moto hein, juste que la moto est le transport le plus commun à Douala, surtout avec les embouteillages matinaux. Ce qui est drôle, c’est que ce sont les motos responsables en partie de ces embouteillages, mais ce sont encore elles qui facilitent le transport dans ces embouteillages 😂😂😂😂).

La dégustation…

Mama ! C’était bien chaud ! Là, je me suis dit que, même si ce n’est pas bon, ça va quand même passer, puisque c’est chaud 😆. N’est-ce pas j’ai moi croqué ma chose, m’attendant à manger la viande ? Je prends une première bouchée, je mâche, j’avale, c’est bon… Mais je ne sens pas encore vraiment le goût de la viande là, pourtant, j’ai senti un goût qui lui était similaire 😳😳😳 Hum… Nessah, il faut que je me rassure ?

Je croque une seconde fois, je mâche, j’avale. 😳😳😳 Ma réaction était genre « Mais ça c’est du poisson 😳 et pourtant c’est bon 😳 vraiment bon 😳😍😍😋 (en prenant une autre bouchée hein 😂) ». Bien sûr, toutes ces exclamations étaient dans ma tête (j’ai pas encore envie qu’on m’interne 😂😂😂). Bref, pour dire que j’ai expérimenté un nouveau style de samoussa, et que j’ai kiffé 😌😌.

La seule chose que j’ai déplorée (et que je déplore toujours), c’est l’absence de piment (moi et le piment, hum 😅). Mais sinon, côté assaisonnement, c’était bien. Et la quantité de garniture (poisson et légumes) était appréciable. Maintenant, je ne peux faire une à deux semaines sans passer prendre mes samoussas favoris. Avec mes 2 samoussas, j’étais presque K.O. avec ma tasse de café à côté ; ce qui fait qu’une autre fois, je me suis essayé à 3, mais après, j’ai compris que ma limite était 2 😂😂😂, en tout cas, en terme de petit déjeuner. Donc, c’est assez consistant à mon avis, mais pour un repas du midi, quand tu veux refaire le plein d’énergie pour continuer la journée, je ne pense pas (mais cela reste mon avis, testez, vous me dites aussi).

Petit flashback…

Et si on revenait à notre vendeur. Il se trouve au niveau de Ndokoti, juste avant l’arrêt de bus en venant de la station Tradex, et juste après le rassemblement de motos qui s’y trouve. Son espace se résume en un petit comptoir où il expose sa marchandise, et fait frire ses produits (d’où leur chaleur latente 😏). Du coup, seule option, emporter (cela va de soi). Je ne le dirai pas très accueillant, mais je ne dirai pas aussi peu accueillant. J’ai été polie, j’ai souri, j’ai reçu la même expression.

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Il ne fait pas partie de ces commerçants de chez nous qui essayent de te donner le sourire lors de votre passage chez eux (entre temps, le passage ne dure qu’une à 2 minutes au plus, peut-être que ceci justifie cela ?). Le comptoir est propre, donc je ne panique pas côté hygiène. Quoi d’autre à ajouter ? Rien ne me vient à l’esprit 😅.

Ah oui… Je ne vous conseille pas de laisser refroidir vos samoussas, sinon place à la « racine » 😳 😳 😑 😑😝 😝 😝, bref, sinon, ils vont devenir rassis, en d’autres termes, très durs, et vont donc perdre leur goût.

L’évaluation

Comme critères d’évaluation, nous reprendrons ceux liés aux plats de résistance, en omettant quelques-uns, et en ajoutant d’autres.

Nombre d’étoiles :  

Localisation

Tchopeusement vôtre ,Votre espionne culinaire  🙂

Dernière visite : 02/06/2017       Lieu : Rond-point Tradex / Ndokoti / Douala

Notation : 

Oh la la ! Je crois que j’ai un peu négligé mon alimentation ces derniers temps. Trop de boulot les gars (avec les gos hein 😁), vous-mêmes vous « savaissez ». Bof, mais je prends tout de même soin de mon corps, de mon énergie.

En effet, étant donné la dépense d’énergie que je dois fournir pour la réalisation de mes travaux, je dois m’approvisionner en sucre. Et je ne vais pas prendre des carreaux de sucre pour ça, parce qu’après 5 carreaux, Ce n’est plus alléchant. Du coup, que faire ? 😑

La solution

Vous l’aurez deviné, la solution réside dans les fruits. Toutefois, un autre problème se pose: je sors très tôt (6h30, 7h), donc où faire mes achats ? Vous me proposerez sûrement d’acheter mes fruits la veille et de les préparer pour le matin. Chouette idée, et d’ailleurs je le fais quelques fois… (Miam, la salade de fruits 😍😍😍) Bref, on en reparlera dans un autre article (Oui, je sais, j’ai trop de choses à vous raconter. Supportez « soloment » mes gens 😉)

Mais le jour où tu dois sorti(e) tôt et que tu as raté la préparation de fruits la veille, tu fais comment ? 😏

Pour les amoureux de l’ananas

Si vous passez par Ndokoti le matin, j’ai la solution définitive pour vous. Si vous ne passez pas par Ndokoti, ben, je cherche encore votre solution 😜

Je disais donc, pour les « ndokotiens » (c’est comme ça que nous nous appellerons dans tout cet article 😂😂😂), il y a un papa-là qui a son pousse pousse, avec au-dessus des ananas 🍍 déjà pelés, et frais grâce à la glace dans lesquels ils sont insérés. Il fait 2 tranches à 100 Francs, mais j’ignore s’il en vend une à 50 Francs. Je lui demanderai à l’avenir.

Soyez rassurés, ces ananas sont bons. J’entends par là qu’ils sont charnus, juteux, et surtout sucrés 😎. J’en achète souvent pour 200 Francs, et cela me permet dans certains cas de tenir jusqu’au déjeuner à midi. Comme quoi avec 300 à 400 Francs, vous pouvez vous satisfaire jusqu’au diner le soir.

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Et je vous assure, c’est souvent bien une purge aux fruits de temps à autres (du genre, tu ne consommes que des fruits dans une période donnée quoi ). Surtout lorsqu’on mangé du npk (grignotage, plat mal préparé, excès de sucre, sel, épices, …) les jours précédents.

Nous parlions donc des ananas de ce monsieur. De mon expérience, il n’est présent au rondpoint Tradex de Ndokoti que le matin, parce que lorsque j’y passe quelques fois vers 10h, il n’y est plus. Donc vraiment, c’est un vendeur matinal pour des ndokotiens matinaux 😀

Toutefois, je crois qu’il devrait opter pour un stand plus accueillant ; un peu comme les vendeurs de pommes. Leurs stands sont toujours jolis, les pommes bien classées, et souvent multicolores. Il y a aussi des vendeurs d’ananas qui s’en sortent pas mal, donc d’après moi, c’est une question de volonté.

Petite pensée

J’ai toujours pensé que les vendeurs de fruits (en tout cas, ceux qui savent ce qu’ils font) sont experts dans le choix des fruits. Perso, si j’ai un évènement, ou si je suis un service traiteur, je préfèrerai m’en référer à l’un d’eux pour choisir les fruits de mon dessert ou de mon entrée (avocat par exemple). Je le dis parce que j’ai déjà assisté à des réceptions où la salade de fruits n’est pas très fraiche, ou pas assez sucrée, ou alors pas très mûre. Donc ceci est une simple suggestion aux services traiteurs 😉

L’évaluation

Comme critères d’évaluation, nous reprendrons ceux liés aux plats de résistance, en omettant quelques-uns, et en ajoutant d’autres.

Nombre d’étoiles :  

Localisation

Tchopeusement vôtre ,Votre espionne culinaire  🙂

Lieu : Non défini                             Notation : Bientôt

Coucou. « Comment vous allez bien ? » 😆😆😆 Question camerounaise à laquelle on répond soit « oui », soit « non » 😀

Si vous n’avez pas encore lu mon dernier article, retrouvez-le ici.

Bon, aujourd’hui je vais vous parler d’un plat, ou plutôt d’une boisson particulière, sans arrêt sur le lieu de vente. Il s’agit du kossam (c’est le nom que je préfère), encore appelé yaourt ou lait caillé. Sûrement vous avez déjà entendu l’expression camerounaise « c’est le lait ? » ; sachez donc que l’on dit aussi « c’est le kossam ? » 😚. Pour les non-initiés à cette expression, veuillez poser vos préoccupations en commentaires 😉

En gros, vous choisissez le nom qui vous convient, suivant vos envies quoi. Venons-en au faits : comment décrire cette boisson ? C’est une boisson de couleur blanche qui, suivant les fabrications, est plus ou moins dense et sucrée, et un goût cousin du yaourt industriel 😄, avec une texture lisse (pas de grumeaux). Elle est faite dans la majorité des cas de façon artisanale (d’après mes expériences).

Les fabricants prennent d’anciennes bouteilles de jus et d’eau minérale, généralement de 0,33L (ou 0,35L j’hésite) et de 0,5L. Après avoir confectionné la boisson, ils les embouteillent dans ces bouteilles-là (désolé pour la totologie 😅), préalablement lavés, javelisés et tout ce qui va avec (on espère, en tout cas, je suis là pour ça 😉 ). Communément, le kossam dans des bouteilles de 0,33L coûte 250 Francs (comme celle de la photo), tandis que dans celles de 0,5L, il coûte 350 Francs CFA. Toutefois, les prix peuvent légèrement influer suivant que vous soyez dans une zone à tendance kossameuse (où il y a beaucoup de fabricants de kossam 😜) ou pas.

Mes critères d’évaluation pour cette boisson

Comment est-ce que je la noterais ? Perso, plusieurs points entrent en jeu :

• Goût : Ici, le goût est différent du sucre hein. Il représente un autre critère. Déjà, j’aime les choses bien dosées, donc ce n’est pas une surprise 😄.  En fait, il y a des personnes qui ne réussissent vraiment pas le kossam (à moins que ce soit un autre type de boisson que j’ignore 😂). Vous voyez, c’est bien embouteillé, ça a l’air alléchant, c’est bien blanc, mais quand tu goûtes, c’est du npq (n’importe quoi). Ça a le goût de ton lait « de petit déjeuner », que le fabricant a pris, mis dans une bouteille, placé au frigo, puis vendu quoi. Bref, le kossam n’a pas ce goût, et si je goûte un truc, sa note est mal partie 😁
• Texture : J’entends par là la légèreté ou lourdeur de la boisson, ou densité si vous préférez. Je pense qu’un kossam doit avoir un certain niveau de « peseur » lol. Du coup, un kossam plus lourd sera mieux noté sur ce critère qu’un qui est léger.

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• Dosage : Il prend en compte le sucre, les arômes, et j’en passe. Que ces choses-là soient bien calibrées, au juste milieu ; je ne veux pas d’un truc peu sucré ou trop sucré par exemple.
• Fraicheur : Oui, la fraicheur du kossam 😎. Il faut dire que c’est une boisson préparée à chaud, mais qui est consommée à froid. Du coup, si l’on m’en vend un qui n’est pas bien frais-là, ash ! ça ne va même pas un peu passer dans ma gorge. Surtout lorsqu’on sait que plus c’est frais, plus bon (miam 😆 😀 )
• Présentation de la bouteille : Elle englobe la propreté de la bouteille, sa jeunesse 😆
• Prix : Il est vrai que les prix sont plutôt standard, mais je mets ce critère pour encourager ceux et celles qui vendront un peu plus bas (en espérant que ce ne soit pas pour faire faillite après), ou alors pour faire un peu le bras de fer à ceux et celles qui vendront plus haut (une sorte de négociation quoi, surtout si c’est bon 😜 )
• Accueil : Oui oui, n’oublions pas que ces produits sont vendus dans des commerces. Donc le beau sourire du commerçant (ou de la commerçante) peut me faire revenir acheter son produit 😉

Voilà tout en ce qui concerne mes critères pour cette boisson-ci. Si vous en avez d’autres à me proposer, n’hésitez pas à les mettre en commentaires 🙂

Mon accompagnement

Comme je l’ai dit au début, je ne vais pas vous présenter (pas encore) les lieux dans lesquels j’achète mon kossam. En fait, je le ferai dans d’autres articles. Dans cet article-ci, l’objectif est de vous faire découvrir la boisson, ses éléments d’évaluation, et aussi avec quoi vous pouvez l’accompagner.

J’accompagne généralement mon kossam de pain au chocolat (trop bon miam !). Ici au Cameroun, nous avons des boutiques « à chargement » (c’est mon appellation oh). Ce sont des boutiques où le commerçant a un seau de chocolat, de beurre, de mayonnaise (généralement dans les 5L), du pâté, de la sardine, du saucisson, … bref, un peu de tout. L’avantage de ces boutiques, c’est que vous pouvez satisfaire une envie de pain chocolat par exemple, sans avoir à acheter le seau (lol). Toutefois, leur inconvénient (d’après moi), c’est que le client est un peu à la merci du vendeur, ou plutôt à la merci de l’honnêteté du vendeur. Parce qu’il y a des vendeurs qui te vendent 3 cuillerées de chocolat à 50 Francs, et 4 à 100 Francs. Si ce n’est pas du vol, c’est quoi ? 😕 Et il y en a d’autres qui te vendent 4 cuillerées à 50 Francs, et 9 à 100 Francs, ceux-là, ce sont les bons 😍. Bref, si vous voulez en savoir plus ce type de boutiques ou boutiquiers/ières, faites le moi savoir en commentaires 😀

Pour en revenir à mon accompagnement de kossam, je prends généralement environ 100/125 francs, que je charge avec du chocolat de 50/100 francs, suivant mes envies 😆. A défaut de cela, je peux prendre mon kossam avec des beignets simples, fourrés au chocolat, à la crème (j’en présenterai dans de prochains articles 😉 )

A quel moment de la journée ?

Généralement, je prends cette boisson au petit-déjeuner, cela me convient mieux je trouve. Mais il m’est déjà arrivée d’en prendre à midi ou en soirée, tout ça parce que je voulais satisfaire une envie 😜. Bref, c’est comme voulez, suivant vos envies du moment. Il est vrai que je ne suis pas diététicienne pour vous conseiller une heure précise. S’il y en a qui s’y connaissent un peu, merci de partager avec nous 😚.

En attendant la devise est la suivante : « Si votre ventre ou votre palais en réclame, satisfaites-les 😉 »

Bye bye, et au prochain article !

PS : Prochainement, vous aimeriez que je vous parle de quoi ? (regardez parmi les sujets proposés dans l’article, ou alors parmi les suivants : Tapioca royal ou fournisseur de multi-fruits favori 😍😍)…

Tchopeusement vôtre ,Votre espionne culinaire  🙂